Bonjour
et bienvenue.
Ceci
est un lieu d'expression personnel, d'optimisme et d'espoir. C'est une sorte d'espace
politique également.
En
tentant d'expliquer un peu qui je suis et ce que je veux dire, je me
rends compte que je considère une série de choses comme allant de
soi et c'est un bon exercice de devoir en rendre compte succinctement
ici.
J'ai
l'impression de vivre dans une société génératrice de souffrances
inutiles, et totalement déboussolée. La chose est complexe et peut
s'analyser sous de nombreux angles. Mais, quoiqu'il en soit, c'est
pour moi - et beaucoup d'autres d'ailleurs - une affaire de la plus
haute importance qu'il nous faut considérer impérieusement.
Attaquons
nous aux choses sérieuses : qu'est-ce qui va mal ?
Citons
quelques exemples : les crises écologiques : destruction
du vivant, pollutions diverses, modifications climatiques,
décimations d'espèces, désertifications, déforestations, etc ;
les crises sociales : privatisation des individus, passion pour
le divertissement de masse, la consommation compulsive, exacerbation
des racismes en tout genre, travail aliénant, inégalités sociales,
pauvreté de masse, perte des repères, etc ; les crises
économico-financières qui ont des effets sur l'écologie et le
social.
Mais
je ne parle pas finalement du centre névralgique de tous nos maux
et de notre incapacité à les résoudre : notre apathie
politique. La politique entendue comme « l'art de vivre
ensemble » relève de notre désir commun de prendre part aux
décisions qui nous concernent. C'est se sentir impliqué par notre
sort à tous. C'est avoir le courage de prendre des décisions
ensemble sans se référer à une tradition, ou un maître qui décide
à notre place. Dans
les faits, nous en sommes tellement loin.
Donc premièrement le monde
ne tourne pas rond.
Ensuite, on peut se demander : « Que dois-je
faire ? »
La question est comme un
appel à l'aide et elle se comprend. Cependant, je crois qu'il n'y a
pas de réponse à donner, et personne ne devrait attendre des autres
qu'ils fournissent ce genre de préceptes. La première des raisons à
cela est qu'on est là devant une irrésoluble question – mais ne
le sont-elles pas toutes ? - car il n'y a pas de raison valable
venue de l'extérieure de faire telle action plutôt que telle autre.
La seconde raison est le corollaire de la première : je suis le
mieux placé pour savoir ce qu'il convient de faire et ne pas faire.
Moi je cherche à être
libre et je ne conçois pas qu'un autre que moi décide pour moi de
ma vie. Est citoyen celui qui prend part à la vie et aux décisions
de la cité. Mais la plupart des mots ont étés dévoyés et
blanchis par le néo-libéralisme et ses précurseurs... Soyons de vrais
citoyens libres et égaux... mais vraiment ! Et comme le monde
actuel est comme un grand dortoir, il faut être des « super
citoyens » pour nous réveiller tout ça.
Par chance, il existe déjà
de courageux et irréductibles guerriers de la pensée dans tous les
domaines, des gens brillants en ce qu'ils éclairent les autres. Ce sont mes héros à moi, vous les connaissez sûrement,
et j'en parlerai bien assez tôt.
Voilà quelques éléments
de préambule. Mais à vouloir trop résumer, on veux parler de tout
et on ne parle plus de rien.