jeudi 27 juin 2013

Les résistants

 




Merci. Merci d'exister. 
Vous sans qui je serais seul au monde. 
Vous qui dites non. 
Vous qui n'acceptez pas. 
Vous qui criez à l'injustice. 
Vous qui vous rebiffez.





 
Je connais des gens bien. Chez chacun, j'en suis persuadé, on peut déceler quelque chose de bon. Mais ceux que je cotoie ne savent pas quoi faire : ils sont englouti sous les monceaux de peur, d'incompréhension, d'insignifiance, de solitude.

Car aujourd'hui, il faut savoir contre quoi on lutte, alors qu'autrefois l'oppression montrait toujours son vrai visage. L'infâme est maintenant diffus et éparpillé. Microscopique toxique qui ronge subrepticement tout ce qui est grandeur chez l'homme. La bête a perdu son visage. Je dirais même plus : elle a muté.

Merci à vous, qui avez choisi mieux que l'espoir, de vous battre de toute votre vie contre l'oppression et la morosité.

mercredi 26 juin 2013

Préambule

Bonjour et bienvenue.

Ceci est un lieu d'expression personnel, d'optimisme et d'espoir. C'est une sorte d'espace politique également.


En tentant d'expliquer un peu qui je suis et ce que je veux dire, je me rends compte que je considère une série de choses comme allant de soi et c'est un bon exercice de devoir en rendre compte succinctement ici.


J'ai l'impression de vivre dans une société génératrice de souffrances inutiles, et totalement déboussolée. La chose est complexe et peut s'analyser sous de nombreux angles. Mais, quoiqu'il en soit, c'est pour moi - et beaucoup d'autres d'ailleurs - une affaire de la plus haute importance qu'il nous faut considérer impérieusement.

Attaquons nous aux choses sérieuses : qu'est-ce qui va mal ? 


Citons quelques exemples : les crises écologiques : destruction du vivant, pollutions diverses, modifications climatiques, décimations d'espèces, désertifications, déforestations, etc ; les crises sociales : privatisation des individus, passion pour le divertissement de masse, la consommation compulsive, exacerbation des racismes en tout genre, travail aliénant, inégalités sociales, pauvreté de masse, perte des repères, etc ; les crises économico-financières qui ont des effets sur l'écologie et le social.

Mais je ne parle pas finalement du centre névralgique de tous nos maux et de notre incapacité à les résoudre : notre apathie politique. La politique entendue comme « l'art de vivre ensemble » relève de notre désir commun de prendre part aux décisions qui nous concernent. C'est se sentir impliqué par notre sort à tous. C'est avoir le courage de prendre des décisions ensemble sans se référer à une tradition, ou un maître qui décide à notre place. Dans les faits, nous en sommes tellement loin.


Donc premièrement le monde ne tourne pas rond. 
Ensuite, on peut se demander : « Que dois-je faire ? »

La question est comme un appel à l'aide et elle se comprend. Cependant, je crois qu'il n'y a pas de réponse à donner, et personne ne devrait attendre des autres qu'ils fournissent ce genre de préceptes. La première des raisons à cela est qu'on est là devant une irrésoluble question – mais ne le sont-elles pas toutes ? - car il n'y a pas de raison valable venue de l'extérieure de faire telle action plutôt que telle autre. La seconde raison est le corollaire de la première : je suis le mieux placé pour savoir ce qu'il convient de faire et ne pas faire.


Moi je cherche à être libre et je ne conçois pas qu'un autre que moi décide pour moi de ma vie. Est citoyen celui qui prend part à la vie et aux décisions de la cité. Mais la plupart des mots ont étés dévoyés et blanchis par le néo-libéralisme et ses précurseurs... Soyons de vrais citoyens libres et égaux... mais vraiment ! Et comme le monde actuel est comme un grand dortoir, il faut être des « super citoyens » pour nous réveiller tout ça.

Par chance, il existe déjà de courageux et irréductibles guerriers de la pensée dans tous les domaines, des gens brillants en ce qu'ils éclairent les autres. Ce sont mes héros à moi, vous les connaissez sûrement, et j'en parlerai bien assez tôt.


Voilà quelques éléments de préambule. Mais à vouloir trop résumer, on veux parler de tout et on ne parle plus de rien.